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Mise en scène excellente signée Normand Chouinard. En plus des musiciens (guit, basse, drum, claviers et violoncelle) il y a 1)un écran circulaire à la Pink Floyd où l'on projette surtout des détails de peintures automatistes et des images d'époque en suites saccadées, 2)une caisse d'où Girard sort des lettres de Gauvreau ou encore le Refus Global qu'il lit entre les tounes et finalement 3)une tablette, genre de pupitre assez haut pour qu'on puisse y écrire debout. Paraît-il qu'il écrivait debout le bonhomme, en se frappant le torse pour «faire sortir» les mots. Le ti-t'artisse en moi a des frissons.
Malheureusement il n'y avait pas foule: la salle était deux tiers vide. Les gens qui sont là ont l'âge de Rémy environ, et ça peut donner l'impression d'être un trippe nostalgique un peu, tout ça: vive la révolution tranquille, fuck Duplessis et la religion catholique, etc etc. Bon... je pense que le Québec est rendu ailleurs, pas besoin d'enfoncer des portes ouvertes. À mon sens, la force de Gauvreau dépasse largement ce contexte, ça serait le seul vrai reproche que je ferais à la patente d'y insister peut-être un peu trop. Enfin: allez-y, M. Girard mérite le triomphe.
On a fait quoi encore après? Hihi, Trans-X et le I-Pod battle - j'vous en rejase tantôt. Mais là y fait beau! Sors dehors Mel!
1 commentaire:
excellente critique, jéré! c'est tout beau.
je sors dehors LIVE làlà.
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