vendredi 9 mai 2008

Soirée de hasards in the merry month of May

Les soirées que je préfère sont souvent celles où rien n'était planifié le matin même (exception faite des mariages évidemment, quoi qu'un mariage improvisé sti que ça doit être nice). So... Je pogne un +1 pour Dany Placard au Cabaret juste pour rire en cours de journée. Ça commençait tôt. Tant mieux j'voulais aller voir Caniche Hara-Kiri au Divan: pour un tripeux de trucs weirds comme moi ne jamais les avoir vus, c'est mal.

J'entre au Cabaret, Bivouaq jouait déjà. Je ne m'attendais à rien mais c'est très cool, relaxe, avec une voix aérée qui ressemble parfois à P. Watson (avec un falseto un peu moins à point quand même).

Entracte. Je sors fumer et croise Jules de Misteur Valaire/La Patère Rose qui me dit qu'ils jouent en face avec MV pour le party de fin de session de Concordia Film Production. «Appelle Chilly Chill on va faire la toune!». Nice.

J'entre voir Placard, qui est né pour être sur scène. J'avais l'impression qu'il gravissait une montagne, ou encore qu'il creusait une grotte, selon les tounes; quelle belle présence physique sur scène. Ses tounes sont excellentes, les arrangements sont beaux, et lui l'est encore plus. Au show de Valaire après une de leurs jeunes fans-amies me demande «c'pas k-10 ça Dany Placard?» «Oui» je lui réponds, «et j'adore». Il y avait des couples qui se serraient doucement, une foule qui chantait des yoddles avec entrain et des tites bougies sur les tables.

Je sors un peu avant la fin pour aller rejoindre Chill, et on traverse la rue. Beau party avec toute cette belle gang originaire de Sherbrooke en plus des étudiants de Concordia qui semblent apprécier cette musique électro-jazz-rock baptisée par Chilly Chill «le meilleur show à Montréal». En tout cas c'est clairement le show que j'ai vu le plus souvent sans me tanner (à part Pulp Fiction genre, mais ça ça compte pas). C'tait l'fun de voir Jules et To sans leur face-de-concours d'ailleurs, ils avaient l'air de s'amuser beaucoup, zéro stress. Ils avaient des nouvelles nouveautés à nous présenter, ça rentre en sale. Moins jazz, plus dans nos faces était mon impression, les grooves deviennent hypnotisants au lieu qu'on suive les prouesses de To à la trompette, mettons. Ils travaillent tellement fort ces garçons, et avec un tel talent, ça sécrète de l'art comme si c'était une faculté corporelle de base. C'est admirable.

Caniche Hara-Kiri bientôt, promis - la soirée s'est terminée au Quai avec un fou rire autour de l'expression «super soak that homo taxi». Ben oui, on aime ça boire moi pis Xav. hin.

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