mardi 1 juillet 2008

PE

Je criais pratiquement sur les toits que j'allais voir Public Enemy. Ils auraient chanté des chansons de Passe-Partout et j'aurais été aux anges. Je l'ai eu mon bonbon, mais vraiment il y avait beaucoup trop de vocal sull playback (ils chantaient souvent par-dessus leurs propres voix sur la séquence - pratique courante de nos jours dans le rap me dit Chilly Chill, mais cé dull pareil). Ils ont fait Takes a nation of millions to hold us back au complet avec livret explicatif live de Chuck, chapeau, en plus d'autres hits. Ces deux gars n'ont pas l'air de venir de la même planète et se complètent parfaitement, même si le mariage est manifestement tendu, et sûrement de qu'après 25 ans c'est pas facile.

Flav était complètement gaga évidemment. Il exagère, on veut pas autre chose de sa part mais moment donné... (20 ans de crack comme disait Chill...) Il était aussi moins habile à se cacher la bouche pour overflow les fréquences nécessaires et cacher sa voix sur la séquence comme le fait Chuck qui prend la pomme du micro comme une boule de billard: ça sonne fort mais c'est plus difficile à comprendre. Qu'importe: on crie tous les punch et le son de sa voix est encore à point, et Flav est fun to watch. «Louder than a bomb» et «Fight the power» m'ont fait capoter. J'ai passé la soirée à étudier les moves de Flav (et aussi les moves weirds de Chuck) parce que chapeau les gars bougent encore, et ça saute dans la foule. Ils avaient même 3 S1W (Security of the First World), ces fameux danseurs militaires qui faisaient si peur au middle class America il y a 20 ans. Une belle scène malgré l'absence du guitariste et du bassiste soulignée 2-3 fois. Chuck voulait ses musiciens, et je parie que Laurent les voulait aussi. Dommage. Un drum quand même, et demandez à Ghislain à quel point ça peut être efficace. Ah.. love a good name drop. Sinon, excellent éclairage.

À moment donné pendant le show Flav dit à un serveur qui sillonne le parterre de lui amener une bière: on devine qu'il en avait pas backstage... Il en cale le 2/3 et la pose. 60 secondes plus tard bien comptées, Chuck la ramasse et la pitche dans la foule.

Chuck fait des commentaires socio-politiques parfois racoleurs et joue à la tague avec un S1W. Il regrette l'absence de Prof. Griff. Tsé celui qui avait été écarté du band pour des commentaires anti-sémites? Ben lui n'entre pas au Canada. Chuck se plaint que personne n'entre au Canada, qu'on est riche grâce à nos réserves d'eau.

Flav demande à une jeune fille, son père et son frère de monter sur scène parce que la jeune fille vient de lui offrir une horloge. Ils dansent les dernières avec les gars.

Flavor Flav termine le show par un speach de 10 minutes de parle-caca interminable et redondant... Peace man.

Les deux nous disent de croire en nous-mêmes, de parler du coeur.

Imaginez

Dans la ruelle adjacente, on croise Flav qui se dirige vers l'avant du Métropolis pour prendre un bain de foule entouré d'un crew de 8 dudes. Pas arrêtable!

«Louder than a bomb»

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