J'arrive au Soda pile poil pour le début du set du Husky version trio (piano Éric Shaw impeccable, guit électrique Alexandre Champigny toujours aussi efficace), qui joue la fameuse toune «et je pense à toi et je pense à moi» au melodica - je trouve ça charmant. Sa voix dénudée montrera quelques défauts, la nervosité sera affichée et le charme du début s'estompe quelque peu, mais c'tait pas mal. On me faisait remarquer que son personnage de scène, gêné à l'os, fitte mieux avec cette formation: pas faux.
Ensuite viendra ce qui sera sûrement mon spectacle préféré du festival cette année: Monsieur Mono. J'avais écouté le plus récent disque avec respect, mais sans accrocher. Peut-être n'était-ce que question de circonstances, peut-être si j'avais connu le premier disque avant... enfin. Ce soir j'ai tout compris en tout cas: Éric Goulet est l'artiste le plus sous-estimé de la scène. Si Navet était magistral dimanche, lui ce soir était simplement divin. Un orchestre de 6-7 le backe (incluant un trio de cordes), des ti-papiers et de la neige tombent du ciel, l'éclairage tue, Catherine Major et Mara Tremblay (également au violon) viennent chanter une chanson: l'atmosphère est à l'admiration béate dans le Club Soda. Les chansons s'accrochent aux murs comme des tableaux - restent là pendant les chansons qui suivent. C'est de la musique triste à fond, mais j'ai le sourire tout le long - Je termine le show en position foetale sur un tabouret. Wow. Seul bémol au tableau: les séquences auraient pu être mieux intégrées - c'est une histoire de 2-3 secondes 2-3 fois où on attend que la séquence parte pour partir la toune.
Je quitte ensuite pour L'Assemblée qui savent plaire à leurs fans, mais pas à moi...
Je quitte ensuite pour Anonymus, qui sont ben' l'fun, mais qui me perdent pas à peu près quand ils disent «FUCK L'ANGLAIS!!». C'est les Francos, pas les anti-anglos, cher monsieur. J'me verrais ben sortir de mon duplex à NDG pour go see what this Francofolies stuff is all about et tomber là-dessus...
Finale au beau pavillon Air Transat où WD-40 joue de la musique de feu de camp. Éric Goulet est à la guitare: j'espère qu'il était bien payé et que ça lui plaisait bien de le faire parce qu'il mérite le bonheur ce soir.
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1 commentaire:
Il y a donc d'autres francophones dans ndg?! Ah ben.
Pis non, c'est pas fort, Anonymus. Pas fort du tout. Ça me purge ce genre de déclarations.
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