samedi 14 mars 2009

Adieu le vide

Après le «retour du religieux» constaté un peu partout dans les 10-20 dernières années, voici que le grand chef religieux-séculier Marx connaît un regain de popularité dans les universités et chez les bien-pensants du Devoir ce matin. Je laisse de côté ce que j'appellerais dans un texte bien profond «l'insignifiance profonde du marxisme au-delà de son plein de sens affiché» (oui j'ai étudié à l'UdeM), mon propos est ailleurs.

Le «vide de sens» dont parlaient ces mêmes bien-pensants il y a 30 ans n'existe plus, s'il a existé même un instant. J'emprunte mon argument principal sur la question à Parménide (qui a vécu il y a 2500 ans): l'être est, le non-être (lire le vide) n'est pas.

Il y en a full des grands discours de sens, il y en aura toujours. Arrêtez de parler de ce fantôme de la fin du 20e siècle qu'est «le vide». Je prépare quelque chose de plus substantiel sur le sujet- on verra bien si ça intéressera mes amis au Devoir.

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